Douceur et intempérance : les royaumes gourmands de Cyril Lignac & Benoît Couvrand

Il est de ceux dont la réputation et la médiatisation aurait pu tout faire basculer. Cyril Lignac est partout : télévision (Top Chef), librairies, radios… Mais Cyril Lignac est surtout derrière les fourneaux. Outre ces trois restaurants parisiens, il est également à la tête de plusieurs pâtisserie et chocolaterie dans différents quartiers (VIe, XIe, XVe, XVe) et vient d’ouvrir samedi dernier une toute nouvelle dans le XVIIe rue Bayen.

On ne présente donc plus Cyril Lignac, mais dans ces projets, il s’est associé à Benoît Couvrand. Après 10 ans passés chez Fauchon, ce dernier a voulu changer d’air et a rencontré Lignac.
A eux deux, ils travaillent des produits simples « leur leitmotiv », avec des « goûts primaires ». Deux ou trois desserts signatures depuis (L’Equinoxe, l’éclair caramel-beurre salé ou le Baba à Rhum) avant d’ouvrir début 2016 sa « Chocolaterie ».

Un endroit où le cacao est maître, du chocolat, rien que du chocolat. Un lieu surtout où l’on peut se poser, contrairement aux autres pâtisseries ouvertes jusqu’à présent. Une superbe déco cuivrée et un esprit cosy, on ne peut que s’y sentir bien. Au menu, des viennoiseries (chocolatées), des barres chocolatées, trois sortes de pâtisseries et une gamme de tablettes de chocolat.
.

LA PÂTISSERIE

 

LE MARRON-POIRE : biscuit moelleux à la farine de châtaigne, praliné aux amandes, compote de poires, crème légère et crémeux aux marrons parfumés à la crème de whisky.
Prix : 6 €.

Des nouveautés enfin chez Cyril Lignac avec l’arrivée d’un petit gâteau automnal. Et quand il y a du marron, je suis toujours présent. On le sent bien en bouche quand on mange l’ensemble et c’est ce que je recherche. La poire, elle, est plutôt douce. Une jolie nouveauté.

.
.
.


LA FORÊT NOIRE : biscuit chocolat, crème légère au kirsch, compotée de griottes, mousse chocolat, fine feuille craquante de chocolat, crème légère de lait à la vanille et copeaux de chocolat.
Prix : 6,50 €.

Un gâteau d’hiver d’Europe de l’Est. Une forêt noire légère, clairement, on est loin des mastodontes que j’ai pu manger en Autriche ou en Allemagne. Mais ce n’est pas plus mal.

.
.
.


LE GÂTEAU DES ROIS : Pâte à brioche beurre des Charentes parfumée à la fleur d’oranger, oranges confites, grains de sucre, pistaches et noisettes caramélisées.
Prix : 27 € pour 6 personnes (4,50 € individuelle).

Cette année 2020, on est resté dans le thème de l’épiphanie mais avec autre chose que la galette : la brioche des rois, très en vogue dans le sud. Je ne dis pas ça parce que c’est un cadeau, mais elle est vraiment délicieuse, moelleuse à souhait, bien imbibée et aérienne. Un peu comme son baba mais en plus léger. Ça se mange à toute heure de la journée.

.
.
.


LE PARIS-BREST INDIVIDUEL : pâte à chou, crème à la noisette de Sicile, praliné craquant aux noisettes, éclats de noisettes caramélisées, amandes torréfiées.
Prix : 6,50 €.


L’ÉCLAIR FIGUE : pâte à chou, crémeux à la figue, morceaux de figues.
Prix : 6 €.

Le Paris-Brest a été retravaillé cette année total noisette, encore meilleur et l’éclair à la figue, simple, classique, efficace.

.
.
.
.


LE CHAUSSON AUX POMMES : pâte feuilletée levée caramélisée, compotée de pommes.
Prix : 2,20 €.

Visuellement il m’a rappelé le majestueux réalisé par Des Gâteaux et du Pain avec sa face caramélisée (très à la mode).
Honnêtement, il est très très très bon, le feuilletage se coupe admirablement bien et la compotée de pommes est relativement suave en bouche. Un grand oui pour ce chausson !

.
.
.
.


LE FLAN VANILLE : pâte feuilletée, crème à la vanille sans œufs.
Prix : 3,50 €.

Je me suis rendu compte que je ne l’avais jamais goûté encore ??
Quoi dire à part que j’ai aimé ce flan. La pâte est cuite merveilleusement, sans doute la mieux (en feuilletée) de tous ceux que j’ai goûtés avec Yann Menguy. L’appareil n’a pas le goût d’œuf pour ceux qui n’aiment pas ça… et pour cause, il n’y en a pas. Un petit peu de vanille en plus, et il serait quasi parfait ! Dans le haut de mon classement.

 

.
.

..


LA TARTELETTE FRAMBOISES : pâte sucrée, crème d’amandes, crème légère au lait d’amande, framboises fraîches garnies de compotée de framboise.
Prix : 7 €.

Petite pause fraîcheur fruitée chez Cyril Lignac avec cette tartelette framboises. Simple, efficace et légère avec ce lait d’amande qui remplace la vanille habituelle.

.
.
.
.


LE ROYAL CHOCOLAT : dacquoise amandes, feuillantine praliné, mousse chocolat, feuille craquante chocolat noir, confit de praliné, glaçage chocolat.
Prix : 6 € l’individuel / 22 € pour 4 / 32 € pour 6.

Voici la nouvelle pâtisserie signée du chef pour cet automne 2018. Cap royal sur chocolat pour les grands amateurs… De la texture, du croquant, croustillant, moelleux, crémeux et évidemment un dessert bien gourmand pour ne pas déroger à la règle. Et une finition parfaite. Ce Royal chocolat est tout simplement très très bon !

.
.
.
.


LE PARIS-BREST : pâte à choux, crème noix de pécan, praliné pécan-noisettes, éclats de noix de pécan caramélisées et amandes torréfiées.
Prix : 42 € (6 personnes).

Un joli goûter avec le tout nouveau Paris-Brest pécan. Un pur régal. Gros kiff ce praliné pécan-noisettes, que de la gourmandise.

.
.
.
.


LA TROPÉZIENNE : pâte à brioche, sucre, crème onctueuse vanille.
Prix : 5 €.

Cyril Lignac aime toujours les desserts réconfortants, de l’enfance. Alors il a sorti sa petite tropézienne. Si elle n’égale pas la fameuse recette de Micka que je ne retrouve que là-bas, elle s’en approche fortement. Dans le goût de la crème en tout cas, mais pas dans la texture. Mais on se régale.

.
.
.


LE BABA CHOCOLAT-PASSION : Pâte à baba imbibée d’un sirop de Rhum vanillé, compotée aux fruits de la passion, croustillant feuilletine et crémeux Arriba 75 %, recouvert d’une crème fouettée chocolat au lait Caramélia.
Prix : 5,50 €.

Le savarin est toujours aussi bien imbibé, mais c’est le mélange crémeux chocolat/compotée fruits de la passion qui m’a fait chavirer.
Je crois que je le préfère au classique… (Et on est toujours à un prix ultra compétitif).

.
.
.
.


.

L’EQUINOXE : Crème légère à la vanille bourbon, cœur crémeux au caramel au beurre salé, croustillant au spéculoos.
Prix : 6,50 €.

C’est un best-seller, décliné en petit ou grande version, une des signatures du duo depuis l’ouverture de la pâtisserie. Cet équinoxe répond à toutes les attentes pour les amoureux de la vanille. Je ne cesse de parler de la Tarte à la vanille de Pierre Hermé, pour moi au-dessus du lot, ou encore de la toute nouvelle de Karamel Paris, mais l’Equinoxe est le meilleur troisième dessert à la vanille de Paris.
Sa mousse est ultra légère, ronde et puissante en vanille bourbon. Ses arômes sont encore plus développés avec la présence de ce caramel au beurres-salé coulant inséré au milieu. Un caramel doux, justement dosé et sucré. Enfin le croustillant n’est pas trop épais et se révèle être une base idéale pour atteindre les plaisirs célestes.
C’est gourmand-croquant comme il aime si bien le définir !

A l’époque j’avais aussi pris l’ancienne version de la « Chocolat-vanille » (description à lire ci-après) qui était ronde. Et le « Cappuccino », dans le même ordre d’esprit, un dessert à base de cacao et de café que j’avais particulièrement aimé malgré la présence de café.


LE GRIOTTE-TONKA : croustillant cacao, Gianduja et fleur de sel, mousse légère à la fève de Tonka, biscuit moelleux, compotée de griottes.
Prix : 6,50 €.

Assurément, un très beau et bon gâteau. Cyril Lignac et Benoît Couvrand ne sortent pas 15 pâtisseries dans l’année, donc quand c’est le cas, c’est maîtrisé.
Tout est bien réalisé dedans, propre, sobre. On dira sans surprises ? Non. Parce qu’il faut tout de même apprécier la robustesse de la Tonka, très présente dans ce dessert. Perso, j’aime, quand on travaille un ingrédient, on va au bout des choses !! La griotte vient contrebalancer cette mousse, de par son côté acide et sucrée. J’aurais préféré qu’elle soit moins gélatineuse et encore plus franche en revanche. En tout cas, on se régale.
.

LA CHOCOLATERIE
.

Les Créations
.
LA NOISETTE : Biscuit amande recouvert d’une crème à la noisette, enrobé d’une fine couche craquante de chocolat au lait et amande et décoré d’une ganache au gianduja lait noisette.
Prix : 5,50 € ou 6,50 €.

Il est pour moi son deuxième best-seller après l’Equinoxe dans la pâtisserie. Même si la « Tarte au chocolat » est censée être celui dit « signature », la noisette est ici sublimée. Un enrobage craquant au doux goût de chocolat-amande. A l’intérieur, la crème noisette est terriblement enivrante, doucereuse et si régressive, on en mangerait à la louche. Sans parler de la petite ganache gianduja lait-noisette du dessus, soyeuse et intempérante. Amis de la noisette, ruez-vous dessus !


LA TARTE AU CHOCOLAT : Biscuit gianduja cacao et crémeux chocolat noir, enrobé d’une fine couche de chocolat craquant et garnie de boules onctueuses au chocolat 66 % de cacao.
Prix : 5,50 €

Cette tarte, revisitée, entendons-nous bien, est tout-chocolat. Normal me direz-vous. Toutes les textures entrent en jeu, du biscuit croquant à la plaque de chocolat, en passant par la crème onctueuse et les boules craquantes. Du pur chocolat, à l’image de ses tablettes, ni trop fort, ni trop doux. Un excellent produit.


LA CHOCOLAT-VANILLE : Biscuit gianduja cacao, fleur de sel et zestes d’orange, crème à la vanille et ganache au chocolat 66 %.
Prix : 5,50 €.

Je l’avais goûtée il y a un moment déjà. Et j’en avais gardé un excellent souvenir. A l’image du « Sublime Ghana » de Carl Marletti, l’association vanille & chocolat est maîtrisée. Le tout relevé par des notes de fleur de sel et les zestes d’orange. Encore une fois trois textures : un biscuit moelleux, une crème délicate à la vanille et une ganache plus intense et voluptée au chocolat. Attention à la gourmandise. J’e préférerais quand même que la vanille éclate encore plus en bouche.


LE BABA AU RHUM :
Prix : 6 €.

Vraiment extra, comme au restaurant !

.

LES GOURMANDISES
.

.
.

LA BRIOCHE GIANDUJA : Pâte à brioche, cœur crème gianduja.
Prix : 2,50 €.

Retour à Paris et impossible de ne pas croquer dans la brioche gianduja. Moment régressif.

.
.
.


LA TARTE GIANDUJA : pâte sablée, gianduja crémeux et praliné
Prix : 4,50 €.


Une petite tarte signature vendue à la part, comme à la maison ; Surmontée de billes filles en cacao, elle est d’une gourmandise incroyable. A première vue, on pourrait croire qu’elle est écœurante, mais pas du tout, et c’est sans doute ça le plus étonnant. Pour le reste, c’est doux, gourmand, croquant et régressif. Top.


LE CAKE MARBRÉ
Prix : 3 € la part.


Sans contestes la gourmandise qui me plaît le plus (aux gens aussi je crois) dans la chocolaterie : une version du marbré ultra gourmande, moelleuse et fondante. Le biscuit est recouvert en plus d’un glaçage façon-rocher. C’est tellement bon qu’on pourrait manger tout le cake ! J’ADORE !!


LE MUFFIN AU CHOCOLAT
Prix : 2,80 €.
Il est lui aussi tout chocolaté, dans une version moins conventionnelle que ce que l’on a l’habitude voir. Craquant à l’extérieur, le muffin n’est pas le meilleur gâteau de la gamme mais se défend bien. Chocolat et chocolat !


LE COOKIE CHOCO-CARAMEL
Prix : 2 €.


Il n’existe qu’un cookie chez Cyril Lignac, et un classique. Une base « blanche » avec des pépites de chocolat et un peu de caramel. Il est croquant, il est gourmand, plutôt fin. Rien à redire, parfait pour grignoter. Et pas cher.


LE SUISSE (ET MARBRE) : 


LE TIGRÉ AU CHOCOLAT
Prix : 2,80 €.


Lui aussi est un petit pêché de gourmandise, réminiscence du passé. La base est celle d’un biscuit très moelleux avec des pépites de chocolat, qui renferme un cœur avec un chocolat onctueux. C’est trop trop bon tout simplement.


LE BROWNIE
Prix : 2,80 €.
Le brownie, à l’image du muffin, est composé exclusivement de chocolat. Il est bon mais ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.


LE MACARON ENROBÉ
Prix : 2 €.
Le macaron proposé par le tandem est différent, bien sûr, de ce que l’on connaît. Il est enrobé d’une coque en chocolat. Un bon petit coupe-faim !


LE 4 HEURES : pain au lait et sa barre de chocolat.
Prix : 2,50 €.
Le 4 heures enfin, qui rappelle tant les goûters que l’on a pu avoir étant petits ! C’est tout simple : un pain au lait coupé en deux avec une barre de chocolat de sa gamme au milieu. Encore faut-il que le pain soit bon et c’est le cas. Top top top au goûter !

Et aussi la « chocolatine » (1,40 €) ou le roulé choco-orange (2 €).
.

De façon globale, tous les produits du goûter/petit-déjeuner/grignotage sont de très grande qualité. Tous chocolatés, ils sont disponibles à des prix raisonnables. Toujours gourmands, toujours croquants, la prouesse réside dans le fait qu’ils ne sont jamais écœurants (à l’image de la Tarte Gianduja ou même de l’enrobage autour du marbré).
D’ailleurs, un marbré moelleux, dense, chocolaté, parfait à tous moments de la journée.
.

LES TABLETTES

ORIGINE – 6 € / 6,50 €
Noir Grand Cru Equateur
Noir Grand Cru Trinidad
Noir Grand Cru Papouasie
Noir Grand Cru Vénézuela
Lait Grand Cru Création
.
INCLUSION – 8 €
Noir Grand Cru amandes caramélisées
Lait Grand Cru noisettes caramélisées
Lait Grand Cru nougatine et amandes
Dulcey Grand Cru fleur de sel
Noir Grand Cru sésame et thé vert
.
BONBON – 10 €
Lait Grand Cru caramel et guimauve
Lait Grand Cru noisettes
Lait Grand Cru Tonka
Noir Grand Cru menthe
Lait Grand Cru caramel

D’autres produits évidemment que je ne connais pas encore, comme les barres chocolatées (5 €), les Oursons en guimauve (3 €), la pâte à tartiner (9,50 €) ou les Rochers (30 € les 16).

Il fait aussi une formule pour le petit-déjeuner à 10 € (boisson chaude, jus d’orange, viennoiserie).

LE CHOCOLAT CHAUD : Un chocolat exceptionnel et je pèse mes mots. C’est pour l’instant le meilleur que j’ai pu boire. Chocolatée, épais, sucré mais pas trop, non écœurant et doux à la fois. Je ne m’en remets toujours pas. Une vraie DINGUERIE.

.

 

.
.
.
.

Dans tous les cas, une chose est importante, je n’ai JAMAIS été déçu chez Cyril Lignac (pâtisserie et chocolaterie), raison pour laquelle j’émets un avis global très positif. J’avais des craintes au début, à cause de sa notoriété, du nombre de boutiques… Mais j’ai vite été rassuré et plutôt ébahi par la qualité proposée. Le talent ça compte, être bien entouré aussi. Fidéliser, encore mieux même quand on rencontre un souci dans une boutique. Bien sûr, quelques éléments sont davantage « passe-partout », mais sinon c’est une « dinguerie » à l’état pur. Je recommande (et respecte aussi ceux qui n’accrochent pas sur tout).
Et que dire de la chocolaterie, un lieu cosy, paisible, chaleureux qui sent bon le chocolat. #ChocoAddict vous dîtes ?


.

 La Chocolaterie Cyril Lignac, 25 rue Chanzy, paris XIe.
 La Pâtisserie Cyril Lignac, 24 rue Paul Bert, Paris XIe / 133 rue de Sèvres, Paris VIe / 55 boulevard pasteur, Paris XVe / 2 rue Chaillot, Paris XVIe / 9 rue Bayen, Paris XVIIe.

12 Commentaires

  1. Voilà un endroit où je ne suis jamais allée car à priori négatif lié à la médiatisation…. Mais je connais maintenant ma prochaine destination…. Motivée par le chocolat chaud, la tarte gianduja et le marbré…. Mes papilles remercient l’auteur du blog pour ces prochaines belles et savoureuses découvertes

    1. Il y a des éléments qui valent vraiment vraiment le coup. D’autres un peu moins mais comme partout 😉

  2. Et bien voilà c’est chose faite! J’y suis allée hier avec mon fils à la sortie du lycée prendre un goûter gourmand..Malheureusement il n’y avait plus de marbré mais nous avons pris un chocolat chaud, une tarte gianduja et un baba chocolat passion et avons emporté avec nous un autre baba pour mon mari , une tranche de cake chocolat noisettes, un nounous guimauve et une tablette noir Vénézuela et une autre bonbons chocolat lait caramel guimauve . Le chocolat nous a surpris très agréablement par des parfums très différents de ce que nous avions pu boire précédemment avec des notes de noisette et de vanille et une version plus chocolat au lait que noire. Et j’avoue que même si je suis fan de chocolat noir j’ai adoré, mon fils adepte du chocolat au lait encore plus.
    Mais mon préféré reste un chocolat chaud que je ne trouve malheureusement plus depuis que le salon de thé rue saint honoré a fermé, celui de Jean-Paul Hévin. J’étais toquée de son chocolat aphrodisiaque à base de gingembre, mon fils de la version poire vanille et mon mari du chocolat viennois. On adore aussi celui de Ladurée et un ton au dessous celui d’Angélina. Nous en avons bu un exceptionnel aussi chez un MOF , Jacques Torrès, installé dans le quartier de Dumbo à New-York. Je n’ai pas pu venir à bout de la tarte Guanduja, cela faisait beaucoup trop de chocolat en plus du chocolat chaud pour moi mais c’était un pur délice et j’ai adoré les associations de textures. J’ai goûté le baba et en suis presque restée baba avec une crème chantilly pralinée aérienne , une association chocolat passion dans le cœur vraiment délicieuse, juste trouvé le savarin un peu trop imbibé de rhum…. Mais mon mari a trouvé cela parfait…. Alors selon les goûts…. J’ai goûté la tranche de cake et l’ai trouvé bonne mais sans plus. Me reste à goûter la partie chocolats… Ce sera pour demain! Voilà un endroit où je retournerai avec grand plaisir ! Merci de m’avoir aidé à franchir ce pas de gourmandise.

  3. Un petit ajout, j’adhère aussi sur les chocolats: l’ourson (taille XL) guimauve est régressif et savoureux, j’ai adoré! Les bonbons de chocolat au lait grand cru caramel et guimauve sont une association originale et surprenante rappelant les chocolettis de mon enfance mais d’un goût incomparable et plutôt addictif. Adepte des plaquettes de chocolat de chez Chapon (lui-même torréfacteur de cacao et dont le chocolat chaud est également très très bon, il fait partie de mes préférés), j’ai vraiment apprécié le grand cru du Vénézuela suave en bouche , et qui a le mérite d’être moins cher.

  4. Ah je vois que vous avez pris beaucoup de choses. Pour ma part, j’y suis allé en plusieurs fois, sinon évidemment, cela fait beaucoup de « chocolat ».
    Il me reste chez lui à goûter ce fameux baba au chocolat, seule chose que je ne connais pas avec le Suisse, la viennoiserie.
    Comme je vous avais dit, certaines choses sont excellentes, d’autres plus quelconques comme le cake (au contraire du marbré). Et les tablettes de chocolats plaisent à tout le monde.

  5. Oui c’est plus raisonnable 😀, j’évite habituellement de prendre un dessert au chocolat avec un chocolat chaud… Mais je me suis laissée emportée par ma gourmandise😊! Pas grave, la serveuse était adorable et j’ai emporté la seconde partie de mon gâteau que j’ai terminé le lendemain au petit déjeuner avec un thé… Et il avait gardé tout son croustillant !

  6. C’est l’avantage ou le désavantage quand on est gourmands. En effet, le personnel est très souriant en règle générale 🙂

  7. J’ai pu goûter aujourd’hui le marbré (après m’être cassée le nez chez Colorova , fermé le lundi😭). Très douce consolation moelleuse et fondante à souhait en effet avec un délicieux glaçage. J’ai juste regretté que l’intensité du chocolat ne soit pas davantage présente dans le marbré pour lui donner plus de caractère.

    1. C’est le problème du plaire à tout le monde », mais il est tellement régressif et un plaisir au goûter 😀

  8. Ma part a malgré tout fondu comme neige au soleil et je ne l’ai pas partagée😉… En effet, adorant le chocolat noir à haut pourcentage en cacao mes goûts vont vers des notes de chocolat intense, mais il est certain (et c’est heureux) que les préférences de chacun diffèrent .

  9. J’ai trouvé le baba au rhum choco-passion de Cyril Lignac un peu trop sucré. En revanche, son baba au rhum classique est pour moi le 2e meilleur baba au rhum de Paris (juste après celui de « Pain de Sucre »). Pareil pour son chocolat chaud, très bon mais un peu sucré pour moi, il n’est pas dans mon top 10. :s
    Globalement, il y a effectivement pas mal de bonnes choses. Cyril Lignac est un passionné et ça s’en ressent. 🙂 J’ai été plus satisfait par sa pâtisserie que par son restaurant pour le rapport qualité/prix…

    1. En tout cas à chaque fois que j’y vais, c’est régressif. Un petit kiff

Répondre à Xavier Annuler la réponse.