De passage à Lyon, j’ai eu l’honneur de visiter l’atelier du chocolatier Philippe Bernachon qui perpétue la tradition de son grand-père, le tout en famille. Du bean-to-bar, de la fève à la plaquette, tout est fait en plein centre-ville.
Une tradition aujourd’hui modernisée, avec des best-sellers en chocolat : la plaque Bernachoc, les Palets d’or. Aussi les gâteaux : le Président, caraque, etc.
Sans oublier la pâte à tartiner incontournable, la Bernachoc’ (que l’on retrouve dans la tablette), tout simplement démente.
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LE PRÉSIDENT : génoise, ganache pralinée aux noisettes, cerises confites.
Prix : 28 € (pour 4).
Un gâteau unique, encore à la carte du restaurant Paul Bocuse. Un mélange de tradition, gourmandise et savoir-faire. Un MONUMENT.
LE CARAQUE : biscuit chocolat liqueur de cerise, ganache noisettes, crème au beurre au praliné, ganache chocolat.
Prix : 3,50 €.
Un petit gâteau venu tout droit du salon de thé. Encore une fois, un entremet généreux, familial, des parfums francs remis au goût du jour. Idéal lors du goûter avec un bon café serré. Et puis bon, chocolat-praliné, ça ne peut que marcher.
LES « BB » DE LYON (avec Sébastien Bouillet) : gourmandise garnie de praliné-noisettes utilisée dans la tablette Bernachoc’.
J’ai goûté aux gâteaux, aux chocolats, aux fèves, repris ma Bernachoc, du pur plaisir. Même si les pâtisseries peuvent paraitre moins moderne que tout ce que l’on peut trouver aujourd’hui, le goût est là : c’est franc, généreux. C’est ce que la clientèle de la Maison recherche, et ça évité tous ces artifices parfois inutiles.
Une institution lyonnaise, dont il ne faut pas passer à côté.
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Bernachon, 42 Cours Franklin Roosevelt, Lyon.