Dans le quartier où j’habite, les boulangers de qualité ne manquent pas (Benoit Castel, La Gambette à Pain, Landemaine, Gana, etc.).
Peu de pâtissiers en revanche, hormis Benoît Castel qui nous régale. Cependant on trouve James Berthier et sa boutique Sucré cacao. Le maître-pâtissier s’est installé à la fin des années 2000, d’abord avec deux boutiques près de Gambetta, puis n’ne gardant qu’une. On y trouve des pâtisseries évidemment, mais également des confiseries, des viennoiseries (livrées à certains restaurants) et des chocolats.
Il faut dire que James Berthier est passé notamment par Dalloyau ou le Meurice.
J’ai déjà goûté plusieurs de ses gâteaux, dont ces deux-là.
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« HARMONIE » : dacquoise, trio des trois mousses au chocolat (noir-lait-blanc).
Prix : 4,10 €.
Ce gâteau est lui bien différent. Clairement ce n’est pas mauvais. L’association des trois mousses fonctionne bien, mais rien de révolutionnaire. Il y a clairement un manque de texture. Simple.
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LA TARTE NOIX-CARAMEL : pâte sablée, noix entières, caramel coulant.
Prix : 5 €.
Une bonne tarte, bien rustique avec de la noix, chose que l’on ne trouve pas partout, disons-le. La pâte sablée est bonne mais un peu épaisse et l’ensemble se révèle être un peu sucré puisque seul le caramel accompagne les noix. Audacieux, pas forcément exceptionnel.
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Globalement, chez James Berthier, si l’on veut de bonnes pâtisseries, on trouvera son compte. Les prix restent raisonnables à Paris (et pour le quartier).
En revanche, nous n’avons pas affaire à de la pâtisserie hyper moderne. Les gâteaux sont classiques (cf. le paris-Brest) et les autres sont des entremets que l’on faisait il y a une dizaine d’années. La créativité n’est pas toujours au rendez-vous mais les goûts oui, et c’est bien ce dernier élément qui est quand même le plus important.
On y va donc le dimanche pour prendre un gâteau en famille. Pour les puristes, un peu moins.
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Sucré cacao, 89 avenue Gambetta, Pairs 20.