On le sait, il y a bon nombre de chocolatiers désormais installés à Paris. Grands noms ou pas. Mais peu peuvent se targuer de maitriser le processus de création de A à Z. Si Hévin, Ducasse, Bonnat, Marcolini, Pralus ou encore Chapon font leur chocolat ou sourcent leurs fèves, une toute nouvelle chocolaterie vient d’ouvrir rue du Nil à paris (quartier Sentier-Montorgueil) : c’est Plaq chocolat.
Les deux créateurs de cette manufacture sont allés sur place, ont appris, se sont inspirés pendant deux ans avant d’ouvrir. Aujourd’hui, ils ramènent leurs fèves du Venezuela, du Pérou ou de Bélize avec quatre plantations : Chuao, Gran Yapatera, Maya Mountain et Ucayali River. Tout est produit sur place, la torréfaction, transformation, moulage, etc.
Pour les tablettes, elles sont vendues avec ou sans emballage. Des petites boîtes de quatre permettent de découvrir les différentes plantations. De même pour le lait, où deux au lait de vache et de brebis sont proposées.
Côté gourmandises, Plaq propose une gamme de pâtisseries, toutes chocolatées et toutes avec les fèves Maya Mountain, celui « qui se marrie le mieux » avec la pâtisserie, m’a-t-on avoué. Tigrés, Tarte au chocolat pure, rochers coco-chocolat, petits sablés, Babka, cookies ou encore petits pots de crème. Pour accompagner, deux sortes de chocolats chauds maison et un café de torréfacteur.
Prix :
Cookies (4 €), Tarte chocolat (6,50 €), Tigrés (3,50 €), sablés (2 €), fondant ou moelleux (5,50 €), Babka (4 €).
Plaques : 10 – 14 €.
De l’ultra qualitatif selon moi pour cette ouverture, avec des prix qui pourront paraître un peu élevées aux non-initiés. Mais lorsque l’on fait du Bean to bar, comme cela, on comprend un eu le boulot derrière. Dans le chocolat, il n’y a que la fève et du sucre, rien de plus (à part le chocolat au lait).
Les nouveautés arriveront, elles, petit à petit.
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Plaq chocolat, 4 rue du Nil, Paris IIe.
Je m’interroge sur le tarif des ces nouveaux arrivants en bean2bar ou les tablettes sont à 10-14€ alors que l’on trouve les plaques de 100g Chuao chez Bonnat qui reste une des references en la matiere.
Attention je ne critique certainement pas le boulot mais la c’est se foutre de la tête des amateurs de pure origine en poussant le maximum l’aspect luxe (emballage et autres).
A un tel tarif je passe mon tour et je pousse les amateurs a faire de même car sinon l’inflation du chocolat pure origine va pousser à faire apparaitres ouatmille « manufacture » pour surfer sur la mode du b2b hors de prix.
Pour en savoir plus, je pense qu’il vaut mieux en parler avec eux 😉
Encuentro (qui a déménagé à Lille) fait de très belles tablettes Bean to Bar (sourcing compris) pour environ 7 à 8 euros.
Les plus beaux Bean to bar américains arrivent aux environs de 12 euros avec les frais de douane et d’import.
Balthazar à Dinart a un très beau Maya Montain à 7-8 euros.
Donc, oui, on peut considérer que du 10-14 euros c’est un tarif très (trop) élevé même en Bean to Bar !
Oui j’ai d’ailleurs rencontré Encuentro au salon du chocolat. Vraiment très bien !