A deux pas de Bastille, les douceurs cachées de Blé sucré

Quartier Bastille, à deux pas de Ledru-Rollin ou du Marché d’Aligre, il y a Blé sucré. Une boulangerie à l’apparence banale de l’extérieur… Sauf que lorsque l’on s’approche, la vitrine fait saliver. Réputée dans le tout Paris pour ses pains au chocolat ou ses croissants, le rayon pâtisserie n’est pas en reste avec des gâteaux tantôt classiques tantôt originaux. Du Snickers à la religieuse, il n’y a qu’un pas. Le chef Fabrice Le Bourdat effectue un travail remarquable.

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LE FLAN CHOCOLAT : pâte feuilletée caramélisée, appareil crème aux œufs au chocolat.
Prix : 3 €.

Allez, vous prendriez bien une petite part de flan, maintenant-tout de suite ?!
Mais non, il ne s’agit pas de celui de Cyril Lignac mais de Blé sucré. Une pâte feuilletée extra, avec le dessous aux notes caramélisées. L’appareil est plutôt crémeux sans trop l’être (oui c’est quand même un flan) et bien chocolaté.

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Le SNICKERS : base pâte sablée, noisettes dans un caramel coulant, crémeux noisette-cacahuètes, brisures de chocolat.
Prix : 5,50€.

Beaucoup en parlent. En bien. Jusqu’au point d’être « survendu ». Du coup, je m’étais dit que je serais intransigeant. Mais très honnêtement, c’est un petit bijou. Au goût, on retrouve tellement bien les composants renfermés dans la célèbre barre chocolatée. Le crémeux posé au-dessus est mirifique, on le mangerait à la petite cuillère ! Dans son entité, c’est un dessert plus que maîtrisé. Je pense que je craquerai dessus à chaque fois que j’y retournerai.

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LA RELIGIEUSE-CARAMEL BEURRE SALÉ : pâte à chou, crémeux caramel beurre salé, fondant au caramel.
Prix : 5,50 €.

Plaisir régressif souvent sabordée par les pâtisseries, la religieuse est pourtant une base. Le pâtissier la retravaille chez Blé sucré en la sublimant. Rien à redire, c’est juste extra. La revisite au caramel beurre salé est magnifiée. C’est tout simple, il n’y a pas d’artifice dedans, juste un crémeux mais qui est goûtu et gourmand. Les petites collerettes blanches rappellent la tradition, et le glaçage est fin, juste ce qu’il faut. Pour un prix plus que correct !

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LE VOLLON : biscuit moelleux, croustillant, mousse au chocolat, mousse vanille et glaçage chocolat.
Prix : 5,50 €.


Petit plaisir chocolaté, le Vollon est une référence directe à la rue ou est installée la boulangerie. Très épuré d’aspect, ce gâteau n’est pas non plus trop sophistiqué dans sa composition. Avouons-le, si on n’aime pas le chocolat, autant passer son tour. C’est très chocolaté mais la mousse à la vanille vient apporter un équilibre non négligeable. Le glaçage-chocolat apporte encore un plus de gourmandise, mais de « masse » et de sucre aussi. En somme, un très bon gâteau pour un Tea Time ou goûter, un peu moins pour une fin de repas.

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Dans le quartier il n’y a guère que Jojo & co dans le Marché d’Aligre et la Boulangerie Bo. Mais ce n’est pas une raison pour s’y rendre par défaut. On adore cette petite boutique, symptomatique de la vie de quartier où les plus gourmands s’y pressent. Le week-end, il faut souvent faire la queue, et l’on comprend pourquoi. Il paraît que la tarte chocolat-Tonka est des plus réputées aussi. L’occasion d’y retourner.

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 Blé Sucré, 7 rue Antoine Vollon, Paris XIIe.

2 Replies to “A deux pas de Bastille, les douceurs cachées de Blé sucré”

  1. fabrice le bourdat a malheureusement cédé la boulangerie

    1. Oui oui j’ai vu cela depuis 🙂

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