Le Tea Time du Crillon ? Vous allez me dire que j’en ai déjà parlé ? Oui, en effet, mais c’était quelques mois après la réouverture, avec aux manettes le chef Jérôme Chaucesse. Depuis, ce dernier est parti, et c’est son numéro deux, Pablo Gicquel qui a pris le relais. Passé par la pâtisserie de Laurent Le Daniel (Rennes) ou celle de Thierry Bamas (Anglet), le chef fait l’étalage de son talent dans ce somptueux palace.
La formule du Tea Time à volonté a disparu, pour laisser place à deux autres : l’une plus ou moins classique (Le « Goûter des Lords » : boisson chaude, sandwiches salés, sélection de pâtisseries, scones), l’autre qui case les codes dans les palaces. C’est cette dernière que j’ai prise !
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« LE GOÛTER DES DUCS »
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-> Une formule en trois temps, trois pâtisseries, avec une boisson chaude <-
- LA POMME GRANNY-CARAMEL (au choix avec la tarte mangue-poivre de Timut) : biscuit amande, mousse à la pomme, pomme Granny Smith pochée au cidre de glace, caramel au beurre demi sel / Accompagnée d’une glace crème crue et coulis de pommes.
Un de mes deux coups de cœur. Un mix de gourmandise (caramel), de douceur (mousse pomme au cidre) et de fraîcheur (glace vanille te coulis de pomme acidulé). D’une délicatesse et d’une longueur en bouche… De quoi débuter parfaitement.
- LE CHOU D’AMOUR VANILLE (imposé) : chou 100 % vanille de Madagascar, crème diplomate, élixir de vanille, praliné vanille / Crème glacée vanille et praliné nosiette.
Dans la formule le « Goûter des Ducs ».
Une référence historique à Marie-Antoinette qui appelait son fils de la sorte. Aussi un petit best-seller du Palace au Tea Time. C’est juste excellent, régressif à souhait. Accompagné d’une petite cuillère de glace vanille et de praliné, on n’est pas loin du pêché.
- L’HÉMATITE NOISETTE : coque soufflée en chocolat, mousse noisette, crémeux chocolat, praliné noisette, nougatine noisette et pépites de chocolat / Crème chaude chocolat-noisette.
Visuellement : une pépite. Techniquement : une prouesse. Gustativement : une petite folie.
Mon gros coup de cœur, une ode la noisette, plein de texture et un effet chaud-froid incomparable. On termine en beauté.
Existe aussi au chocolat selon les saisons.
- LE GÂTEAU BASQUE : genre de pâte sablée, crème à l’amande et à la vanille.
Remis à la sortie du « Goûter des Ducs ».
« Traditionnellement, on remet ce gâteau basque au client après le Tea Time, afin de prolonger l’expérience du Crillon chez soi ». On repart en effet avec ce gâteau une fois le Tea Time terminé. Histoire de faire durer le plaisir…
Un gâteau basque de pâtissier… de folie !
Un moment magique où je suis ressorti honnêtement avec des étoiles plein les yeux. Le concept de cette formule à mi-chemin entre desserts à l’assiette et de pâtisserie est innovant, réussi.
Les pâtisseries sont élégantes, très travaillées et surtout sublimes à tous aspects.
Un grand oui pour la gourmandise, l’élégance et le voyage le temps d’un après-midi !
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Au Crillon, toujours des références à l’histoire, au lieu, aux personnes y ayant vécu (Marie-Antoinette, Karl Lagerfeld…).
Les deux Tea Time sont au même prix (60 €), toujours dans un cadre somptueux, sans doute celui que je préfère avec le George V : simplicité, modernité, décoration faite avec goût et petits patio charmants.
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Quelques gâteaux de la formule
Le « GOÛTER DES LORDS »
A noter que depuis début 2019, le Crillon a ouvert « Le Boudoir », un cake shop (boutique) où les pâtisseries sont en vente à emporter.
Idéal si l’on veut goûter à des pâtisseries d’exception même si l’on a un budget réduit ou si on veut faire plaisir à d’autres personnes.
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LA BRIOCHE VANILLE : pâte feuilletée levée, charbon végétal, crème légère à la vanille.
Prix : 12 €.
Une petite pépite avec la brioche à la vanille créée par les équipes du chef Pablo Gicquel. Une brioche au feuilletage croustillant, précis et millimétré (vous pouvez constater par vous-mêmes), garni d’une généreuse crème à la vanille peu sucrée, et façonné avec du charbon végétal pour retranscrire ce côté « marbre » omniprésent dans le palace.
Une douceur disponible au « Boudoir », la boutique à emporter. La crème est pochée dedans au dernier moment pour garantir la fraîcheur de la viennoiserie.
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J’adore y revenir pour prendre un verre, mais désormais, le Jardin d’Hiver risque de me revoir très souvent.
Quant à cette idée de prolonger le moment chez soi, le soir ou le lendemain avec le gâteau basque, c’est incomparable.
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Hôtel du Crillon, 10 Place de la Concorde, Paris VIIIe.